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3 juillet 2023

  • Photo du rédacteur: Philippe Selot
    Philippe Selot
  • 3 juil. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 août

Le week-end a été un peu ennuyeux. Samedi, Deniz est venu me rendre visite avec des fruits, des noix, des biscuits et un magnifique bouquet de fleurs. Nous avons parlé de sa formation, qui devrait commencer début août. La décision finale revient à la Direction de l’instruction publique et de la culture du canton de Berne. Il a réussi son entretien d’embauche avec succès, et la personne responsable m’a même appelé pour me souhaiter un prompt rétablissement. Il lui manque encore un document que son employeur actuel doit lui fournir.

 

Dimanche, c’est ma mère qui m’a fait la surprise de venir me voir. J’ai aussi reçu plusieurs appels d’amis et de membres de ma famille. Le week-end s’est donc terminé calmement. Mon pansement a été changé : il y avait pas mal de sang et la plaie restait humide.

 

Ce matin, une équipe médicale est venue me voir : mon chirurgien, une infectiologue, la médecin-chef, l’assistante de mon chirurgien et d’autres médecins praticiens. Ils m’ont confirmé que j’avais bien une infection bactérienne, probablement entrée par la cicatrice. C’est pour cela que la plaie cicatrisait mal et que j’allais souvent à l’hôpital pour traiter ces cicatrices. L’infection s’est propagée aux os de ma jambe et de mon pied, ce qui a obligé à retirer toutes les vis et la plaque.

 

Je dois maintenant suivre un traitement antibiotique intensif : deux antibiotiques différents seront administrés par perfusion pendant au moins dix jours, puis sous forme de comprimés. Des prises de sang régulières serviront à vérifier l’efficacité du traitement. Je ne suis donc pas prêt de quitter l’hôpital, ce qui est évidemment déprimant et loin des nouvelles que j’espérais.

 

Cet après-midi, le chef du service d’infectiologie du groupe Lindenhof, auquel appartient l’hôpital ou je suis, est venu me rendre visite pour suivre l’évolution de mon cas.

 

Une nouvelle perfusion a été posée. Les veines supportent mal tous ces médicaments, surtout les antibiotiques, qui provoquent souvent un rétrécissement et des blocages. On a donc changé la perfusion du bras gauche au bras droit.

 

On m’a ensuite annoncé qu’une perfusion centrale allait être mise en place au niveau du cou, avec un cathéter allant jusqu’à la poitrine, cathéter veineux central (CVC). À peine l’annonce faite, on est venu me chercher pour le poser…

 

Environ une heure plus tard, j’étais de retour dans ma chambre. La procédure avait eu lieu en salle d’anesthésie, où une médecin m’a expliqué le déroulement. Sous contrôle échographique, elle a inséré un cathéter dans une veine du cou, qui descend jusqu’à la région du cœur. Cette technique est plus efficace et protège mieux les veines périphériques. L’intervention, réalisée sous anesthésie locale, consistait à placer un long drain, dont la position a été vérifiée à l’écran avant d’être fixée précisément.

 

C’était une sensation étrange, mais pas douloureuse. L’intervention s’est bien passée, sans complications.

 

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