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15 mai 2023

  • Photo du rédacteur: Philippe Selot
    Philippe Selot
  • 17 mai 2023
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 août

Aujourd’hui, j’ai un rendez-vous chez mon médecin généraliste, dont le cabinet se trouve dans le même immeuble que mon appartement, très pratique. Après avoir examiné ma plaie et constaté que mon pied est bien enflé, il décide de m’envoyer en urgence à l’hôpital Sonnenhof (https://www.lindenhofgruppe.ch/de/ueber-uns/standorte/sonnenhof/), spécialisé dans les lésions du pied et des articulations.

 

Sans perdre de temps, je prends un taxi pour l’hôpital. Là-bas, on me fait passer plusieurs radiographies avant de m’isoler, car venant d’un pays africain, on souhaite éviter tout risque de contamination par certaines bactéries. Un peu plus tard, un chirurgien orthopédiste vient me voir. Il m’explique que les clous posés au Maroc se sont déplacés, n’étant pas assez stables, et que mon pied reste disloqué. Verdict : opération d’urgence.

 

À 21 heures, je suis en salle d’opération, endormi sous anesthésie générale. Trois heures plus tard, je me réveille en chambre, sous surveillance. Les « clous marocains » ont été retirés, remplacés par deux vis, et les ligaments déchirés ont été fixés. Une intervention complexe, car la luxation était massive.

 

N’ayant rien mangé ni bu depuis la veille, j’ai très faim. Contrairement à Midelt, on me sert un repas léger accompagné de boissons. Je ne ressens pas de douleur, mais une pompe à morphine est installée au cas où. Peu de temps après, je m’endors paisiblement.

 

La plus grande différence entre les deux hôpitaux est évidente : ici, tout est stérile, propre, et les protocoles sont rigoureusement respectés. Au Maroc, je m’étais amusé à constater qu’un chat se promenait dans la salle d’opération !

 

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