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14 septembre 2023

  • Photo du rédacteur: Philippe Selot
    Philippe Selot
  • 14 sept. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 août

Entre-temps, j’ai reçu quelques nouvelles du Maroc. Heureusement, personne parmi les personnes que j’ai rencontrées n’a été blessé ou tué, mais les dégâts matériels sont tout simplement hallucinants.

 

Le 1er mai, j’avais séjourné dans la vallée d’Azzaden, plus précisément à l’Auberge des Arts, Dar Da Omar. Le propriétaire a enfin pu répondre à mon message. N’ayant aucune nouvelle jusqu’à mardi, j’étais très inquiet. Heureusement, lui et sa famille vont bien et s’en sont sortis sans blessures. Malheureusement, l’auberge a été entièrement détruite. La famille habitait un autre bâtiment, qui a subi un peu moins de dégâts, mais reste néanmoins trop endommagé pour y vivre.

 

L’auberge était perchée sur le flanc de la montagne, dominant la vallée. Une partie du bâtiment était soutenue par des piliers qui ont visiblement cédé, provoquant l’effondrement de l’ensemble. Quel dommage, car l’endroit était véritablement idyllique. Mais comme l’écrit le propriétaire dans son message : « AVEC L’ESPOIR, NOUS NOUS RELÈVERONS TOUS ENSEMBLE ! » Une belle leçon de courage et de résilience. Ils ont chargé leur voiture avec ce qu’ils ont pu sauver et sont partis rejoindre leur famille à Ourigane, où l’aide humanitaire semble mieux organisée. Ce village se trouve à seulement quelques kilomètres de l’épicentre du séisme.

 

Concernant mon camping préféré, Atlas View, à Aït-Ben-Haddou près de Ouarzazate, où j’avais passé deux nuits les 3 et 4 mai, les premières informations évoquaient des dégâts modérés. Mais la vidéo que j’ai reçue (voir mon blog du 11 septembre) montre des destructions bien plus sévères. J’ai également reçu des photos de l’extérieur du bâtiment principal, qui révèlent toute l’ampleur des dégâts. Cela m’a beaucoup surpris, car le lieu se situe à près de 300 kilomètres de l’épicentre, de l’autre côté de la chaîne de l’Atlas. Je ne pensais pas que le séisme aurait eu un impact aussi violent à cette distance.

 

Lorsque j’avais traversé l’Atlas pour rejoindre Aït-Ben-Haddou, j’avais emprunté la route RP1506 qui longe la vallée de l’oued Ounila, une magnifique vallée escarpée et peu accessible. J’imagine que cette région, elle aussi, a été durement touchée.

 

J’ai inclus dans les photos quelques cartes pour permettre de situer les différents lieux mentionnés et visualiser leur distance par rapport à l’épicentre. Tout cela est bien triste, et les nouvelles en provenance de Libye, avec les inondations dévastatrices, sont elles aussi profondément tragiques.

 

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